On ne fait que penser !

Nous sommes toujours en train d’interpréter le monde qui nous entoure, d’essayer de donner un sens à ce qui se passe. Parfois, notre cerveau prend des raccourcis et nous pensons des choses qui ne sont pas tout à fait exactes. Nous parlons alors de distorsions cognitives.
Selon une étude publié en 2020, un jeune adulte pense en moyenne jusqu’à 6 000 fois par jour1. Cela fait beaucoup !

Vous avez surement repéré que l’une des grandes tendances de l’esprit est de se focaliser sur le négatif et parfois de jouer en boucle la même pensée, encore, encore et encore …
Mais comment se libérer de ces pensées négatives ?
1ere étape, les repérer
Nous allons voir dans cet article, quelles sont les grandes catégories de pensées négatives. Mais avant, voyons ce qu’est une pensée négative.
En thérapie cognitive et comportementale, une pensée négative peut être rationnelle ou irrationnelle. Quelle est la différence ?
Pensée rationnelle
J’ai des arguments en faveur de cette pensée
Pas d’interprétation possible
Exemple : « J’ai peur de ne pas réussir l’examen »
Pensée irrationnelle
Je n’ai pas d’arguments tangibles
Interprétation ++
Exemple : « Je suis sûre que je vais échouer à cet examen, toute façon je rate toujours tout »
Les pensées négatives ne sont pas mauvaises en soi. Ce n’est pas un objectif raisonnable de se dire de ne plus jamais en avoir ! Mais par contre, on peut essayer de les repérer dans notre quotidien.
On parle de distorsions cognitives, ou encore biais cognitifs
Les grandes catégories de pensées négatives

- Tseng, J., Poppenk, J. Brain meta-state transitions demarcate thoughts across task contexts exposing the mental noise of trait neuroticism. Nat Commun 11, 3480 (2020). ↩︎